Festival Vichy Pro 2025 : Mon Top 7
J’ai eu la chance, cette année, de me rendre au Festival des Jeux de Société de Vichy Pro 2025. J’étais particulièrement enthousiaste à l’idée d’y retourner, accompagné de mon ami et acolyte Raphaël. Comme deux grands enfants impatients, nous avons pris la route – quatre heures de voiture depuis chez moi – dans la bonne humeur. Le trajet a filé à toute vitesse, rythmé par nos discussions passionnées sur le monde ludique : les jeux qu’on adore, ceux qu’on espérait découvrir sur place… Bref, un vrai moment de plaisir avant même d’arriver.
Une fois notre appartement récupéré, installés et rassasiés, nous sommes immédiatement entrés dans l’ambiance en lançant une première partie pour notre soirée : Deep Regrets, un jeu de pêche complètement déjanté et très sympathique. Une belle mise en bouche avant d’attaquer le cœur du festival. Allez hop, une bonne nuit de sommeil, et à nous les jeux et le festival !
Je vous propose donc de découvrir les cinq jeux qui m’ont particulièrement tapé dans l’œil. Bien sûr, je précise que je n’ai pas pu tout voir ni tout essayer – cette sélection est donc subjective et reflète mes goûts personnels. J’ai demandé à Raphaël son propre top 5, et même s’il y a des recoupements, nos choix ne sont pas exactement les mêmes.
On se retrouve juste après pour que je vous partage mon ressenti global sur cette édition 2025, ainsi qu’un aperçu des autres jeux qui ont attiré mon attention, même si, faute de temps, je n’ai pas pu tous les tester. Les jeux que je vous présente ici ont tous été joués dans leur intégralité, lors du festival. Il est toujours délicat de se faire un avis sans avoir pu faire quelques tours de jeu – et même avec une seule partie, en plein festival, il est souvent difficile d’être totalement catégorique. Tester un jeu dans d’autres conditions reste essentiel pour savoir s’il est vraiment fait pour vous.
Voici mon TOP 7 de cette édition du Festival Pro de Vichy 2025
Les Druides d’Edora
Voilà un jeu que je n’attendais pas du tout. J’avais aperçu quelques photos circuler sur la toile, mais elles ne m’avaient franchement pas emballé. C’est finalement notre ami Willow qui nous a convaincus, Raphaël et moi, d’aller jeter un œil sur le stand Ravensburger. Pour être honnête, j’y suis allé sans grande conviction.
Et là, première excellente surprise : l’accueil de l’équipe, d’une grande gentillesse, puis le visuel du jeu, beaucoup plus engageant en vrai que sur les photos. Agréable à l’œil, il donnait clairement envie de s’installer à la table pour en découvrir plus, d’autant plus qu’il s’agissait du nouveau jeu de Stefan Feld, un auteur que j’apprécie tout particulièrement. C’est d’ailleurs la première réflexion qu’on s’est faite avec Raphaël.
Petite déception cependant : toutes les places étaient prises, impossible d’y jouer tout de suite. En attendant notre tour, on en a profité pour faire un tour d’horizon des prochaines sorties proposées par l’éditeur. Et là, autre coup de cœur visuel : le jeu Koï, avec son matériel superbe, ses tuiles transparentes illustrées de nénuphars et de carpes. On reconnaît tout de suite la filiation avec Bonzaï, notamment dans son système de sélection de cartes. Mais revenons à notre jeu du jour !
Ne pouvant pas jouer immédiatement, nous avons préféré continuer à explorer les allées du festival, avec l’idée de revenir un peu plus tard.
Après une partie de Altay sur le stand de Gigamic, nous sommes retournés voir si une place s’était libérée. Bingo : la table était libre ! On s’installe, et rapidement, une personne de l’équipe vient nous expliquer les règles. Sur le moment, cela semble un peu dense et on se demande ce que ça va donner une fois lancé.
Et là, deuxième bonne surprise : le jeu se révèle bien plus fluide que prévu. Dès les premières actions, on commence à comprendre la mécanique et à entrer dans la partie. Bien sûr, construire une vraie stratégie et faire les bons choix demande plus de temps, mais la prise en main est étonnamment naturelle.
Dans Les Druides d’Edora, vous incarnez de mystérieux druides et prêtresses issus de temps immémoriaux. À travers des sentiers sinueux, vous progressez dans une forêt mystique menant à d’imposants sanctuaires. Votre mission : gérer astucieusement votre énergie entre nourriture et dés, et accumuler un maximum de prestige grâce aux nombreuses actions disponibles sur chacun des sanctuaires.
C’est un grand oui pour moi. Clairement, mon coup de cœur du festival, mon top 1 sans hésiter. Je ne l’attendais pas du tout, et c’est justement ce qui le rend aussi marquant. Il coche toutes les cases de ce que j’aime dans un jeu de société.
Alors bien sûr, c’est un ressenti basé sur une seule partie, et il faudra confirmer avec d’autres sessions, mais la première impression est vraiment excellente.
Ce que j’ai particulièrement apprécié :
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la multiplicité des stratégies possibles,
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les plusieurs façons de scorer,
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une grande fluidité de jeu,
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des règles simples, mais avec une vraie profondeur tactique,
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et, cerise sur le gâteau : des dés ! (Oui, j’adore ça.)
Mais ici, les dés ne sont lancés qu’une seule fois en début de partie, ce qui élimine le hasard permanent tout en conservant une part de tension. Quelle que soit leur valeur, ils restent toujours utiles : à vous de les associer aux bonnes actions pour en tirer le meilleur parti.
Nous avons même un peu débordé sur la fin de la première journée du festival, tant nous étions pris par le jeu et déterminés à finir notre partie. Vous l’aurez compris : je suis conquis. Et j’ai déjà hâte d’y rejouer. Un test complet sera bientôt disponible sur le blog – il est en cours de rédaction.
Couronne de Cendres
J’étais fortement attiré par la direction artistique de Pixie Games et j’avais très envie d’aller découvrir leurs nouveautés. Plusieurs titres me faisaient d’ailleurs de l’œil : Ethernal Deck, Tianxia, Sweet Lands ou encore Daitoshi. Nous avons donc décidé de passer un bon moment sur leur espace.
Après un rapide tour d’horizon pour prendre quelques photos et apprécier le matériel, nous nous sommes installés pour tester Couronne de Cendres. Une explication succincte des règles — assez simples à assimiler — et les hostilités pouvaient commencer. Car oui, on peut le dire : il s’agit d’un véritable jeu d’affrontement, riche en interactions ! On passe une grande partie du temps à combattre ses adversaires et à tenter de leur reprendre les territoires qu’ils contrôlent, le tout sur une base de pose d’ouvriers. Durant la partie, on collecte des ressources, on construit des bâtiments et on se bat. L’ensemble est particulièrement fluide et très agréable à jouer.
J’ai adoré ma partie, et je n’ai qu’une envie : en refaire, dans d’autres configurations, pour voir tout le potentiel du jeu. En plus, je trouve la direction artistique superbe — originale, assumée et loin du conformisme habituel. J’en ressors donc enchanté, et Couronne de Cendres rejoint clairement ma short list.
Nous avons également testé Ethernal Deck. Même si je ne suis pas la cible de ce type de jeu coopératif à communication limitée, il faut bien lui reconnaître de véritables qualités ludiques. Les amateurs du genre seront ravis ! Entre lui et Take Time, les jeux coopératifs sont particulièrement bien représentés en cette fin d’année : deux excellentes idées de cadeaux pour Noël.
Kingdom Crossing
Les copains créateurs de contenu m’en avaient déjà parlé, et en bien ! J’avais donc très envie de l’essayer. Juste après avoir découvert la prochaine extension de Gosu-X et la toute première de Shackleton Base, nous avons pu nous installer à une table libre où le jeu trônait fièrement. C’est l’auteur, Mathieu Verdier, en personne, qui nous a expliqué les règles — le tout ponctué de petites anecdotes et d’informations sur les projets en cours chez Sorry We Are French. C’est exactement le genre de moment que j’adore : enrichissant, convivial, et passionnant. Je me dis à chaque fois que j’ai vraiment de la chance de pouvoir vivre ça pendant le festival pro de Vichy.
Mais alors, Kingdom Crossing, de quoi s’agit-il exactement ?
Dans une contrée lointaine, au cœur d’une forêt verdoyante traversée par la rivière Cristalline, se trouve le petit Royaume de Clairesource, gouverné par la sage Reine Castorette.
Problème : ses quatre régions sont séparées par sept ponts, et pour répartir équitablement son temps entre les habitants, le Royaume aurait bien besoin d’un huitième pont !
À vous donc d’aider la Reine à concevoir ce nouveau passage : parcourez le Royaume, recrutez les meilleurs artisans, rassemblez les ressources nécessaires et concevez de splendides décorations. Attention cependant, car vous ne pourrez jamais emprunter le même pont plus d’une fois dans la journée…
Sous ses airs tout mignons à la Everdell et son matériel superbe, on pourrait s’attendre à un petit jeu tranquille. Détrompez-vous ! Kingdom Crossing propose un vrai défi, un jeu “initié” qui fera bien chauffer les méninges. Et ça, pour moi, c’est une excellente nouvelle : il y a peu de titres de ce calibre sortis récemment.
Comme je l’ai déjà mentionné, le matériel est magnifique et donne envie d’être manipulé. Ma seule petite réserve concerne la direction artistique : purement subjective, bien sûr, mais je trouve qu’il y a un peu trop de jeux avec des animaux anthropomorphes ces derniers temps, et j’aurais apprécié un thème un peu moins enfantin.
Ce que j’ai particulièrement aimé lors de cette première partie, ce sont les dilemmes constants et la dimension de programmation : chaque choix compte, chaque action influence la suite, et on se retrouve souvent à hésiter entre plusieurs options aussi tentantes que risquées. Une belle découverte, pleine de promesses !
Dragonniers
On ne savait pas grand-chose de ce jeu localisé par Super Meeple, tout droit venu de Mindclash Play, la branche plus accessible de Mindclash Games. On avait bien aperçu quelques visuels et les premières communications sur les réseaux sociaux, quelques jours avant le festival, mais sans vraiment savoir à quoi s’attendre.
Avant même de parler du jeu, il faut souligner que le stand de Super Meeple ne désemplissait jamais ! Entre Dragonniers, Thésauros, Galactic Cruise et Sanctuary, les joueurs experts avaient largement de quoi s’occuper. C’était vraiment réjouissant de voir autant d’engouement autour de leurs tables : une belle effervescence et une énergie communicative.
Dans Dragonniers, votre mission est de sauver et dresser des dragons, tout en rassemblant des héros et en luttant contre les braconniers. En tant que champion du roi, vous devrez recruter vos compagnons, agrandir vos réserves, entraîner votre propre dragon et défendre le royaume contre les menaces extérieures.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que mon “cher ami” m’a infligé une sacrée raclée — une bonne trentaine de points d’écart ! Malgré cette défaite cuisante, j’ai passé un excellent moment. En repensant à la partie, je me suis dit que je ne jouerais clairement pas de la même manière la prochaine fois. C’est d’ailleurs un très bon signe : le jeu donne immédiatement envie d’y retourner, de l’explorer davantage et de tester de nouvelles stratégies.
Les jeux de ce calibre — “initiés” mais accessibles, stratégiques sans être indigestes — ne sont pas si nombreux. Dragonniers en est un excellent exemple : bien édité, réfléchi, avec une vraie montée en puissance et des choix toujours plus cornéliens à mesure que la partie avance. Il n’en fallait pas plus pour qu’il attire toute mon attention… et qu’il rejoigne, sans hésitation, ma ludothèque.
7 Wonders Dice
J’adore 7 Wonders Duel, et j’ai trouvé 7 Wonders Architects parfait pour initier de nouvelles personnes aux jeux de société modernes. Alors quand j’ai vu arriver un nouveau titre dans cette licence — un Roll & Write (ou plutôt Shake & Write) — je me suis dit : encore un, et en plus dans un genre qui n’a plus vraiment le vent en poupe.
Mais comme on dit, « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ». Alors on s’est finalement assis à la table, histoire de se faire une idée. Avec une licence aussi connue, on se devait de tester. Et je remercie encore une fois les personnes qui nous expliquent les règles avec patience et répondent à toutes nos questions.
Je dois avouer que je n’ai pas tout compris tout de suite : c’était le dernier jour du festival, le manque de sommeil ne m’a clairement pas aidé. Heureusement, mon binôme était plus réactif et a su rapidement m’expliquer les éléments qui m’échappaient. À la base, je voulais juste faire quelques tours pour découvrir le jeu… mais au final, on a terminé la partie ! Et quelle belle surprise pour nous deux !
Ça fonctionne vraiment très bien. Le jeu est fluide, accessible, avec plusieurs axes de scoring intéressants. On a même beaucoup réfléchi à la fameuse boîte à dés, celle qu’on secoue. On a essayé de tricher, sans succès ! On sent que cette boîte, qui paraît anodine, a dû demander pas mal de développement pour arriver à ce résultat. Franchement, chapeau.
7 Wonders Dice a plusieurs atouts dans sa manche pour devenir un excellent titre. D’abord, le matériel : des stylos gras, des plateaux plastifiés asymétriques… mais aussi et surtout la possibilité d’y jouer jusqu’à 7 joueurs. Les tours sont rapides, fluides, et offrent de vrais choix stratégiques (argent, ressources, dés…).
C’est un jeu agréable à prendre en main, qui tient parfaitement ses promesses. Je ne sais pas encore si j’y jouerai des dizaines de fois, mais une chose est sûre : pour le moment j’ai envie d’y rejouer. Et dans ma ludothèque, les jeux pour 7 joueurs qui ne soient pas uniquement des jeux d’ambiance, ne sont pas si nombreux. Ce jeu y trouvera donc assurément sa place — d’autant que le tarif est très attractif au vu de l’expérience proposée et du matériel fourni.
Legions
Je suis un grand fan de l’univers d’Abyss, et il était évidemment hors de question pour moi de ne pas découvrir le nouveau titre de l’éditeur Bombyx. C’est d’ailleurs le tout premier jeu auquel nous avons joué durant notre festival. Il faut dire que mon ami Raphaël partage ma passion et qu’il avait, lui aussi, hâte de l’essayer.
Après un accueil chaleureux et une explication rapide des règles, nous avons enchaîné nos premiers tours jusqu’à la fin de la partie. Le jeu se révèle plutôt rapide : comptez une petite demi-heure pour une session complète. Peut-être étions-nous un peu biaisés par notre affection pour l’univers, mais nous avons été immédiatement conquis. Le matériel somptueux et la beauté des illustrations ont largement contribué à notre enthousiasme. Rien que pour cela, j’aurais déjà envie d’ajouter le jeu à ma collection !
Et comme souvent avec Bombyx, le souci du détail est là : deux boîtes au choix, avec des illustrations différentes mais un contenu identique. Mises côte à côte, elles forment un visuel complet — de quoi faire frémir les complétistes !
Dans Légions, vous revivez l’une des mythiques batailles du Nécrocampe contre le Roi d’Abyss. Envoyez vos légions sur les lieux stratégiques pour remporter les majorités, gérez le moral de vos troupes et saisissez les bons moments pour prendre l’initiative. L’objectif : obtenir le plus de victoires ou récupérer les cinq bannières.
Il s’agit d’un véritable jeu d’affrontement, basé sur un système de majorité autour de ces cinq bannières, chacune offrant de petits pouvoirs. Le tout est tendu, tactique et très agréable à jouer. Je ressors de cette première partie convaincu, avec une réelle envie d’y revenir.
Encore un excellent jeu à deux qui coche beaucoup de cases ! Il devra toutefois se mesurer aux ténors du genre sortis récemment. Pour ma part, grand amateur de duels ludiques, j’ai adoré son équilibre entre tension et hasard. Même lorsqu’on perd, on a immédiatement envie d’en relancer une pour prendre sa revanche.
Légions a tout pour briller en cette fin d’année : un univers fort, un prix accessible et un vrai défi stratégique. Bref, un cadeau idéal pour les fêtes… En tout cas, moi, j’aimerais bien qu’on me l’offre 😉.
Echoes of Time
Je n’étais pas vraiment certain de l’inclure dans mon top, mais ce titre m’a tout de même procuré beaucoup de plaisir durant notre partie. Mis à part la douce mélodie d’un énergumène hurlant dans son téléphone juste à côté de nous pour indiquer à ses camarades où il se trouvait dans le salon — preuve que la politesse n’est pas donnée à tout le monde —, nous avons passé un très bon moment. C’était tellement absurde qu’on a préféré en rire.
Le jeu repose sur une mécanique de collection et de pose de cartes sur une frise du temps qui avance inexorablement à chaque manche. Les cartes ne deviennent disponibles qu’au moment où elles sortent de la frise, déclenchant alors leurs effets. En résumé, il s’agit d’un jeu de collection et de construction de moteur à effets multiples, avec une dimension temporelle qui n’est pas sans rappeler Ancient Knowledge.
L’ensemble est à la fois accessible et malin, porté par une direction artistique soignée. L’illustration de la boîte est tout simplement superbe. Certes, on retrouve encore des animaux anthropomorphes, mais ici le ton n’a rien d’enfantin : cela confère au jeu une véritable identité. Nous avons trouvé l’expérience fluide, plaisante et suffisamment engageante pour donner envie d’y rejouer rapidement. Il n’en fallait pas plus pour qu’il rejoigne mon top de ce festival.
Dans cette petite sélection, je vous ai proposé un top des jeux que j’ai eu la chance d’essayer. Mais il y en a bien d’autres que j’aurais aimé découvrir et vous présenter plus en détail. Malheureusement, on ne peut pas tout faire, et je préfère ne pas juger un jeu uniquement sur une présentation commerciale.
Parmi ceux que je compte tester dans les mois à venir, on retrouve : Petits Soldats, Terroscape, Fourmis, Skyrise, Galactic Cruise, Sanctuary, Arigato, Limit, Nova Era, La Bohème, Château Blanc Duel, Sweet Lands, Cascadia Junior ou encore Bellaad. Oui, il y a une belle ribambelle de titres qui me font envie ! Cela ne veut pas dire qu’ils me laisseront tous une impression durable ou qu’ils rejoindront ma ludothèque, mais une chose est sûre : le plaisir de la découverte reste intact et toujours aussi intense. De très belles sorties se profilent, et elles donnent vraiment envie de jouer.
J’ai été ravi de participer à ce festival : l’organisation, les rencontres et les échanges furent excellents. Nous avons vécu des moments forts, riches en émotions — une véritable parenthèse ludique et humaine, qui fait un bien fou. Je pense notamment à ce moment passé avec Anne-Cat d’Explor8, nous présentant leurs prochaines sorties avec toute sa bonne humeur, ou encore à la présentation des futurs jeux de chez Iello avec Élise : un moment de partage et de discussions qui dépassent la simple sphère ludique. Sans oublier Guillaume de Lucky Duck, toujours aussi enthousiaste et communicatif !
Il y a aussi eu ces brèves mais chaleureuses retrouvailles avec les amis des médias ludiques. Nous sommes repartis remplis de souvenirs, d’envies et de motivation. Sur le chemin du retour, nous avons longuement discuté de nos ressentis, de nos coups de cœur et des jeux qui nous ont marqués.
Et pour conclure cette belle aventure, une fois rentrés à la maison, après un repas bien mérité, devinez quoi… on a rejoué ! Fatigués par ces quatre jours intenses, nous voulions un jeu pas trop long. J’ai donc sorti Deus, un titre de ma ludothèque que je n’avais encore jamais découvert. Acheté d’occasion il y a quelque temps, il attendait patiemment son tour — et quelle belle découverte ! Un jeu aux règles simples mais à la profondeur étonnante. Une excellente manière de clôturer ces quatre jours de plaisir ludique.
En conclusion, j’adore ce festival. J’espère pouvoir y retourner l’année prochaine, car il m’a encore plus donné envie de jouer, de partager ma passion à travers ce blog, et même d’aller plus loin : créer un club de jeux dans mon village. J’en ferai d’ailleurs sûrement une chronique complète pour celles et ceux qui aimeraient se lancer dans l’aventure et se demandent comment faire.
Pilou.