Petits Soldats
La première fois que j’ai découvert Petits Soldats, c’était lors du festival Pro de Vichy 2025. J’étais en rendez-vous avec Iello, et nous faisions ensemble le tour des prochaines sorties. J’ai passé un excellent moment avec Élise, une parenthèse ludique des plus agréables, au cours de laquelle nous avons aussi pu échanger sur d’autres passions communes.
Nous avons également eu la chance de discuter avec Vianney. Le jeu était présenté dans un décor évoquant la fin du petit-déjeuner : la table encore dressée, les objets du quotidien détournés pour devenir les éléments du jeu.
En découvrant ces petits soldats, j’ai aussitôt été replongé dans mon enfance (je ne suis plus tout jeune !), submergé par une vague de souvenirs teintés de nostalgie — un véritable effet madeleine de Proust, comme on dit souvent.
J’ai eu la chance de repartir avec un exemplaire du jeu et, surtout, de pouvoir partager un très beau moment avec ma fille.
Je ne vais pas détailler ici les règles : vous pouvez en retrouver un aperçu global dans l’Express que j’ai publié précédemment. En revanche, je vais vous partager mon avis à travers cinq grands thèmes : l’édition, la thématique, les mécaniques, les règles, le mode solo, puis je conclurai cette chronique par mon ressenti global.
Cliquer pour avoir un aperçu des règles de Petits Soldats
Est ce que c’est Beau (édition) ?
J’adore, je surkiffe ! Cette petite boîte haute en couleur respire la passion et le soin apporté à chaque détail pour nous plonger instantanément dans l’ambiance. Elle attire le regard, donne envie de l’ouvrir, de manipuler les figurines, de découvrir les aptitudes de chaque soldat. Difficile de ne pas penser à un certain film d’animation bien connu… On retombe en enfance, et je le dis souvent : la régression a du bon ! Ce jeu me parle vraiment, et j’ai une folle envie de partager ces moments avec ma fille.
L’ouverture de la boîte est tout aussi plaisante. Le titre nous annonce des « petits soldats » — ils sont au nombre de dix — mais à vrai dire, je les trouve déjà bien grands pour des petits soldats ! Dès l’instant où j’ai soulevé le couvercle, j’ai eu cet effet waouh que tout joueur adore. Le matériel est superbe, parfaitement en phase avec la thématique.
On y trouve les figurines, une multitude de pions, des cartes, des lacets pour mesurer les distances, un livret d’initiation, un livret de modules, et un livret de (à compléter). La boîte est bien remplie et la qualité est au rendez-vous.
Je vous laisse découvrir un peu plus bas les photos de l’unboxing pour vous faire une idée. Je suis sûr que le jeu va fleurir sur les réseaux avec de superbes clichés — il s’y prête tellement bien !
Notre objectif c’est quoi (thématique) ?
Dans ce jeu, chaque joueur est à la tête d’un bataillon de jouets en plastique rêvant de prendre le contrôle de la table. Pour l’emporter, vous devez casser les Petits Soldats de votre adversaire !
Nous incarnons de Petits Soldats bien décidés à en découdre et à prendre le contrôle de la table de jeu. Pour ma part, je trouve la thématique parfaitement retranscrite : d’abord à travers le matériel, qui pousse le concept jusqu’à son paroxysme, mais aussi grâce aux règles, qui proposent un véritable jeu d’affrontement. On peut en plus enrichir l’expérience avec différents modules et missions, offrant ainsi une belle rejouabilité.
Le tout suffit largement à m’immerger : j’ai vraiment l’impression d’être plongé dans un film d’animation à la Toy Story, avec ce délicieux petit côté régressif qui fait tant de bien.
C’est dur à apprendre (règles & iconographie) ?
Règles
Le livret de règles, ou plutôt le Livret d’Initiation, est particulièrement soigné : sa mise en page est agréable et parfaitement dans le thème. La lecture est fluide, la compréhension immédiate — aucun obstacle particulier à signaler. L’ensemble se veut accessible et familial, sans nous noyer sous une avalanche de détails.
En complément, on trouve un livret de modules, qui introduit de nouveaux éléments de jeu, ainsi qu’un livret de missions. En revanche, la coexistence de ces trois livrets pourra peut-être sembler un peu confuse pour des joueurs débutants, car cela fait pas mal d’informations à assimiler d’un coup.
Iconographie
Côté iconographie, je la trouve très réussie : claire, lisible et intuitive. On s’y habitue rapidement, ce qui est essentiel pour un jeu destiné à toute la famille. Les symboles sont simplifiés au maximum, sans sacrifier la lisibilité.
On fait quoi dans le jeu (mécanique) ?
La bataille peut commencer ! On fait la bagarre, et on donne tout ce qu’on a ! Mais n’oubliez pas qu’on sort tous du même moule, et qu’on finira tous dans la même boîte. Donc on n’est pas là pour se chamailler pour un bout de socle qui dépasse de la ficelle ou un décor déplacé par accident.
Nous sommes ici face à un jeu de figurines et d’affrontements mettant en scène de petits soldats. Le jeu en reprend tous les codes : on se déplace, on mesure les distances, on tire, on déclenche des actions spéciales… Le tout à l’aide de dés, de lacets pour mesurer, et de jetons pour gérer les effets.
Les modules viennent enrichir le gameplay et ajouter une vraie dimension stratégique. On en retrouve six :
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Super Soldats : Boostez vos Petits Soldats avec de nouvelles capacités spéciales.
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2 contre 2 : À deux, on va plus loin. Faites équipe avec un autre Général pour affronter l’ennemi.
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Niveaux : Grimpez sur les éléments de décor et prenez l’avantage sur les Petits Soldats adverses depuis ces positions hautement stratégiques.
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Objets : Un simple verre peut devenir un piège mortel… Ajoutez des effets aux éléments de décor, et activez-les au moment opportun pour surprendre votre adversaire.
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Renforts : Ajoutez des Petits Soldats à vos bataillons pour des parties encore plus épiques.
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Tactiques avancées : Utilisez les cartes Tactique lors de vos parties pour les rendre encore plus spectaculaires.
Je vous conseille d’intégrer rapidement certains de ces modules pour renforcer l’expérience de jeu — sauf, bien sûr, lors des premières parties avec un jeune public. Ces ajouts permettent de se rapprocher davantage d’un véritable jeu de figurines, plus tactique et immersif, sans perdre le côté fun et accessible.
Un petit mot du Solo….
Le livret de missions propose plusieurs scénarios, dont certains permettent de jouer en solo. Pour être tout à fait franc, je ne les ai pas encore testés — à la rigueur, ils peuvent servir à se familiariser avec les règles, qui sont d’ailleurs très simples à assimiler.
Personnellement, je préfère largement le jeu en mode affrontement, là où il prend toute sa saveur et révèle vraiment son potentiel.
Finalement on en pense quoi (conclusion) ?

Comme je vous le disais en début de chronique, ma découverte de Petits Soldats lors du Vichy Pro 2025 m’avait laissé une excellente impression. La mise en scène signée Iello était superbe et donnait vraiment envie de plonger dans l’univers du jeu. Mais il fallait encore voir s’il y avait un vrai jeu derrière cette belle présentation, avec de vraies mécaniques et du plaisir de jeu.
L’envie d’y jouer — et surtout de partager ce moment avec ma fille — était à son comble. D’un côté, ce jeu réveille chez moi une douce nostalgie, celle de mon enfance et des petits soldats avec lesquels je jouais pendant des heures. De l’autre, il représente une belle occasion de partage, père et fille, autour d’un affrontement “pour de vrai”, là où autrefois on faisait tout vivre avec notre imagination. Cette fois, la bataille prend vie sous nos yeux, et ce n’est pas pour de faux !
J’ai aussi beaucoup pratiqué les jeux de figurines, notamment Warhammer Battle, dont je connais bien les codes. Et franchement, Petits Soldats s’en approche d’une belle manière : c’est une porte d’entrée idéale vers ce type de jeu. Les premières parties, avec les règles de base, servent surtout à appréhender les mécaniques principales, mais restent une simple introduction. Pour ceux qui, comme moi, aiment la stratégie et la profondeur, je recommande vivement d’ajouter rapidement les modules : ils enrichissent considérablement l’expérience et apportent un vrai piment aux affrontements.
Reste à voir si Petits Soldats trouvera son public. Si c’est le cas — et je le souhaite —, je parie qu’on verra arriver des extensions, avec de nouvelles figurines, de nouvelles missions, voire de nouvelles factions. On en a clairement envie après quelques parties !
Attention toutefois : si vous êtes allergique au chaos et au hasard, ce jeu risque de vous frustrer un peu. Tout repose sur les lancers de dés, et c’est ce qui en fait aussi tout le sel. Il faut le prendre pour ce qu’il est : un jeu fun, rapide (moins de 30 minutes), et parfait pour passer un bon moment sans prise de tête.
S’il a un défaut, c’est justement qu’on en veut encore plus : plus de soldats, de spécialistes, de missions, de petites folies comme les lancers de grenades ou d’autres actions délirantes. On reste un peu sur sa faim, mais avec le sourire. Quant au mode solo et coopératif, je le trouve plutôt anecdotique — rien ne vaut une bonne baston en 2 contre 2 !
Au final, Petits Soldats m’a vraiment séduit : un matériel au top, une direction artistique superbe, et un prix tout doux. Pour cette fin d’année, c’est clairement un cadeau idéal pour Noël — un jeu parfait pour partager un excellent moment en famille ou simplement se marrer entre potes.
Pilou.
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